La Fée des Océans
Enfin... Nous étions très impatient de révéler cette série. Celle-ci s'inscrit dans la suite de la thématique que j'ai commencé concernant la protection de notre planète. 
Cette fois, je retrouve Elyra sur les côtés de Vendée, qui incarne la Fée des Océans. Son histoire vous est contée par Emilie Milon qui a rejoint cette collaboration en créant ce merveilleux texte.
L'océan, cet environnement indomptable, sauvage qui nous inspire et parfois aussi nous effraye. Au gré de ses voyages, la Fée s'y est immergée de toute son âme et a découvert son rôle primordial de poumon de notre planète. Près de la moitié de la photosynthèse sur Terre est réalisée grâce aux plantes planctoniques des océans. La Fée est exaltée par cette extraordinaire capacité, mais très vite, elle remonte à la surface, rongée par l'acidité. Les océans captent un quart du dioxyde de carbone, or la Fée découvre que depuis de nombreuses décennies nos émissions en gaz carbonique ont augmenté. Cette augmentation n'est pas sans conséquence pour nos océans qui ont vu leur pH diminuer de 0,1 unité et leur acidité augmenter de 30% en 250 ans (source : https://ocean-climate.org). De nombreux organismes au squelette ou à la coquille en calcium sont déjà fragilisés.
La Fée nage jusqu'au rivage et s'extrait de l'eau pour parcourir la côte, elle erre dans les rochers de l'estran ou se balade sur les plages de sable. Elle reprend son souffle, son visage caressé par les embruns, puis ses yeux effarés se posent sur la laisse de mer envahie de déchets plastiques, de filets de pêche et de cotons-tiges. La Fée apprend alors que 80% des déchets que nous retrouvons en mer proviennent de la terre. Un peu plus loin, elle observe un oiseau marin échoué, avec des traces d'hydrocarbures sur son plumage. La Fée se rend compte que l'océan et ses habitants subissent de nombreuses pressions induites par les activités humaines : changement climatique, marées noires, pollution aux métaux lourds, surpêche, déchets plastiques, dérangement, capture accidentelle, destruction des fonds marins, etc. Malheureusement, beaucoup de ces menaces restent invisibles, donc inconnues.
La Fée, bouleversée, poursuit son voyage, elle est émerveillée par la richesse de la biodiversité marine, par toutes ces espèces dont un grand nombre restent encore inconnu, des microscopiques planctons, aux majestueuses baleines. Elle réalise à présent que cette biodiversité, essentielle à la planète, est aussi d'une grande fragilité. Elle se sent impliquée, elle veut elle aussi les protéger. Une lueur d'espoir apparait, elle entend parler des scientifiques qui étudient sans relâche les océans, de ces zones protégées sur nos littoraux, des nouvelles lois qui interdisent l'usage des sacs plastiques ou des pailles ; elle rencontre des éco-citoyens sur la plage qui organisent des campagnes de ramassage de déchets, au loin elle observe des pêcheurs qui mettent en œuvre des techniques de pêche durable pour des consommateurs de plus en plus responsables.
La Fée sait que le chemin est encore long et que beaucoup d'efforts restent à faire, aussi bien par les citoyens que par les grandes entreprises. Elle décide de faire confiance à l'être humain car après tout, sans océan, aucune vie sur cette belle Planète Bleue ne serait possible.
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